Le parodonte jouant un rôle important dans la fonction occlusale, parodontologie et occlusion sont étroitement liées.
L’analyse occlusale constitue l’ensemble des techniques qui déterminent avec précision les anomalies dentaires ou articulaires qui entravent l’occlusion.
L’occlusion est un élément important de l’appareil manducateur et constitue l’environnement des tissus parodontaux, ainsi qu’une bonne occlusion permet :
-de réaliser des mouvements de fermeture et de latéralités sans interférences.
- d’avoir une répartition des forces sur chacune des dents prises individuellement surtout dans la position d’intercuspidation maximale et lors des contacts en extrusion, pendant la déglutition mouvement qui est répété d’ordre de 1000 fois / 24 h.
- de donner une direction axiale sur chaque dent prise individuellement.
- de permettre une fonction musculaire adéquate.
- d’avoir un rapport condyle, cavité glénoïde normal. RC
- d’avoir une distance inter arcade appropriée.
L’analyse occlusale :
Pour établir un bon diagnostic, il faut établir la chronologie des troubles pour lesquels les patients viennent consulter :
Si le patient se plaint d’un trouble particulier, c’est celui-ci qu’on notera en 1er lieu avant d’entreprendre un compte rendu bref et précis en signalant des conditions ayant motivées sa plainte.
Sur le plan parodontal : on cherchera en particulier
- la mobilité dentaire.
- une destruction osseuse verticale ou angulaire : image radiologique montrant avec évidence un espace desmodontal élargie.
- une migration pathologique des facettes d’usures (avec douleur aux muscles et articulations).
Un diagnostic précoce et un traitement préventif sont difficiles à réaliser (les signes sont discrets) dans la mesure où les affections parodontales sont à leur début généralement indolores et sans symptômes.
Les symptômes cliniques sont souvent négligés ou mal disséminés, ceci est particulièrement vraie pour les petites accumulations de tartre sous gingival, les obturations médiocres et les interférences des cuspides.
Sur le plan neuromusculaire : on cherchera
- une fonction affaiblie des masséters.
- un spasme musculaire.
- des troubles d’ATM.
Sur le plan occlusal : on cherchera
- les contacts traumatogènes : les interférences et les prématurités.
- les mal positions dentaires.
Tout ceci constitue des dysharmonies occlusales qui peuvent être la cause d’une destruction des tissus parodontaux, de mobilité dentaire et de déviation du trajet de la mandibule.
- nomenclature des cuspides, l’espace libre d’inocclusion, DVR, occlusion, l’IM, la DVO, OH.
Les prématurités :
On classe les prématurités en 3 catégories :
· Cl / : les faces vestibulaires des molaires et prémolaires mandibulaires contre les versants linguaux des cuspides vestibulaires des molaires et prémolaires maxillaires, et les faces vestibulaires des dents mandibulaires antérieures contre les faces palatines de leur antagoniste maxillaire il y à deux Cl / antérieure et postérieure.
· Cl // : les surfaces linguales des cuspides linguales des molaires et prémolaires maxillaires contre les versants vestibulaires des cuspides linguales des molaires et prémolaires mandibulaires.
· Cl /// : les pont inclinés vestibulaires des cuspides linguales des molaires et prémolaires maxillaires contre les pont inclinés linguaux des cuspides vestibulaires des molaires et prémolaires mandibulaires.
L’espace de contact est plus large dans les prématurités donc le traitement est de réduire cette surface et d’obtenir le contact pynctiforme.
Les interférences :
A l’heur actuelle il y à deux conceptions qui s’opposent :
- les occlusodentistes : Jen Kelson, Posselt, Schuyller.
- les gnathologistes : Thomas, Zoritzen.
Pour les occlusodentistes :
Les surfaces dentaires doivent permettre un glissement sans blocage de dent de l’inter cuspidation maximale jusqu’à la relation centrée (contact ant-post).
En dehors de la relation centrée on doit rechercher les contacts simultanés entre plusieurs groupes de dents : de l’occlusion balancée à l’occlusion fabriquée par le patient il y à un décalage, il existe une possibilité de glissement entre la relation centrée et l’occlusion de convenance, ce glissement est appelé le long centric et doit être inférieure à 1mm.
Pour les gnathologistes :
L’occlusion balancée est à proscrire car elle entraîne la formation de facettes d’usures et que l’occlusion long centric amène au bruxisme (glissement répété entre les dents : stress).
Ils préconisent une occlusion organique qui est caractérisée par la coïncidence de l’inter cuspidation maximale et de la relation centrée.
L’occlusion organique est caractérisée par les points suivants : dés que la mandibule quitte la relation centrée il y à désocclusion immédiate des dents par groupe sans glissement.
Au niveau des incisives : les incisives désocclusent les molaires et prémolaires dans le trajet protrusif.
Les canines désocclusent toutes les dents au cours des excursions de la mandibule.
Si la désocclusion n’est pas totale et qu’il persiste un ou plusieurs contacts il y à interférence.
C’est grâce aux gnathologistes que les interférences ont étaient définit comme des problèmes d’occlusion.
Interférence :
Dans le mouvement de protrusion, le guidage antérieur assure la désocclusion totale et instantanée des dents postérieures.
Interférence travaillante : les 4 incisifs supérieures sont en contact avec les incisifs inférieures
Interférence protrusive non travaillante :
Sur les deux demi arcades on place un papier carbone, le patient avance sa mandibule tout en conservant le contact entre les incisives inférieures et supérieures jusqu’à l’obtention du bout à bout incisif.
S’il y à un contact postérieur : c’est une interférence protrusive non travaillante.
S’il y à une déviation : c’est à cause d’une interférence non travaillante postérieure.
Cette interférence est marquée au papier carbone, en effet en bout à bout incisif la désocclusion postérieure n’est pas totale, le papier se trouve coincé au niveau de l’interférence
L’interférence protrusive non travaillante postérieure peut être droite ou gauche.
Les interférences latérales :
Lors des mouvements latéraux le côté travaillant assure la désocclusion du côté non travaillant il y à deux types de fonctions : la fonction canine et la protection de groupe rappelant que les forces latérales sont les moins bien tolérés du parodonte.
Dans le cadre des recherche des interférences latérales on n’oublie pas d’examiner les deux courbes de compensation : la courbe de Spee et de Wilson.
Interférence latérale non travaillante :
Lors d’un glissement latéral, tout contact du côté non travaillant est considéré comme interférence latérale non travaillante.
Interférence latérale travaillante :
Du côté travaillant il y à un contact dento-dentaire mais en cas d’interférence travaillante, l’enregistrement se révèle plus accentué sur le papier, il peut t-y avoir également une mobilité de la ou les dents présentant un type d’interférence.
- contact canine – canine + un contact prémolaire – prémolaire ou autre molaire – molaire = interférence latérale travaillante droite.
On peut retrouver une interférence travaillante et non travaillante dans le même mouvement.
Pour savoir s’il n’y à pas d’interférence on fait glisser le fil de la canine vers l’arrière, s’il s’accroche en tirant au niveau de la dernière molaire : c’est une interférence.
Le traitement : un ajustement occlusal (selon les occlusodentistes).
L’occlusion pathologique :
La fonction occlusale est essentiellement caractérisée par l’équilibre entre les différents constituants.
L’occlusion pathologique se définit par des signes de déséquilibre au niveau dentaire : usures, fêlures, craquements et bruits au niveau des ATM et au niveau du parodonte.
Les forces nocives :
Relevant d’une occlusion pathologique, ils peuvent déterminer des lésions qui entrent dans le cadre de se qu’on appel couramment le trauma occlusal.
Le trauma occlusal :
C’est un diagnostic qui ne peut pas être clinique, il est radiologique, c’est une lésion qui s’opère au niveau du tissu parodontal à la suite d’une occlusion traumatisante, il peut être responsable d’ankylose dentaire.
Le terme de trauma occlusal définit la lésion locale en rapport avec les forces nocives, dans ce cas on peut dire que l’occlusion est traumatisante puisqu ‘elle détermine une lésion.
D’une part : le trauma occlusal n’est pas limité aux seuls forces provenant des dents antagonistes, il s’étend à toutes les forces nocives quelle soit propre à notre organisme ou exogène (poussée pathologique des tics musculaires, habitude, ou une lésion professionnelle).
Et que celles-ci s’exercent sur la face occlusale ou sur n’importe qu’elle face de celle-ci.
D’autre part : compte tenu du pouvoir d’adaptation du parodonte et des autres constituants de l’appareil manducateur, une occlusion sortant des normes morphologiques habituelles (supra-cclusion prononcée) n’est pas obligatoirement traumatisante.
On peut décrire deux situations :
- une occlusion traumatogène : potentiellement traumatisante.
- une occlusion traumatisante : réellement traumatisante.
Il faut prendre en considération le caractère des forces exercées : forte, faible, continue…
Egalement l’influence des fréquences des forces, et de la durée, l’intensité et la direction de la force
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