Les traumatismes dentaires: thérapeutiques

Les traumatismes dentaires: thérapeutiques

 Les traumatismes dentaires
La dent est formée de la couronne et de la racine, la couronne est formée de l’émail, de la
dentine et de la pulpe camérale. La racine est formée de dentine, cément et pulpe radiculaire
Le parodonte, élément de soutient de la dent comprend le cément, le desmodonte, l’os
alvéolaire et la fibro-muqueuse gingivale. 
 
I.A. L’émail 
Recouvre la dentine coronaire au dessus du collet anatomique plus épais au niveau des
cuspides (2.5mm), plus mince au niveau du collet. 
 
I.B. La dentine 
Dureté inférieure à celle de l’émail, contrairement à l’émail, la dentine s’édifie de façon
concentrique et l’on distingue: _ La dentine primaire _ La dentine secondaire _ La dentine
tertiaire (réactionnelle) 
 
I.C. La pulpe 
Zone de rôle capitale dans la dentinogénèse En communication avec le périodonte par le
foramen apical, largement ouvert quand la dent est jeune et de plus en plus rétréci en fonctio
de l’âge Par ce foramen pénètre les vaisseaux et nerfs pulpaires 
 
I.D. Le cément 
Entoure la dentine radiculaire. On fait jouer au cément un rôle compensateur dans le cas de
résorption osseuse L’épaisseur du cément augmente avec l’âge. 
 
I.E. Le desmodonte 
Caractérisé par la présence de fibres collagènes étendues de la paroi alvéolaire à la racine de
la dent Existe aussi des fibres dento-gingivales et transeptales, ainsi que de nombreux
éléments vasculo-nerveux 
 
I.F. L’os alvéolaire 
Il se forme et disparaît avec la dent 
 
II Etiologies des traumatismes dentaires 
Le sport Collectif ou individuel surtout pendant l’adolescence, prédominance de traumatisme
dentaire au niveau du groupe incisivo-canin Accidents de la circulation Traumatismes
iatrogènes: Scellement ou descellement d’une prothèse à tenon radiculaire peut provoquer un
fracture radiculaire Dérapage avec l’élévateur lors d’une extraction dentaire Accidents
domestiques: Chutes des enfants à la maison Coup de poing, coup de pied, projection de
Pierre 
 
III Mécanismes des lésions traumatiques dentaires 
Les traumatismes peuvent résulter d’un choc direct ou indirect 
 
III.A. Traumatisme direct 
Quand la dent elle même reçoit le choc (cause: la chaise, le sol, le volant, la table) Cela
concerne les dents antérieures et notamment les incisives supérieures 
 
III.B. Traumatisme indirect 
Résultat du choc violent de l’arcade mandibulaire contre l’arcade maxillaire, suite à un coup à
la partie inférieure du menton, ce type de traumatisme est à l’origine des fractures coronaires
ou corono-radiculaires 
 
III.C. Intensité du traumatisme 
L’aspect des lésions dépend de l’impact du traumatisme (masse et vitesse) 
 
IV Classification détaillée 
Chaque classe de VANEK présente, plusieurs divisions établies selon le critère clinique
surtout 
 
IV.A. Lésions des tissus durs de la dent et de la pulpe 
 
1- fêlure coronaire (amélaire) fracture incomplète de l’émail sans perte de substance 
2- Fracture coronaire simple: fracture de l’émail ou émail/dentine, sans exposition pulpaire 
3- Fracture coronaire compliquée: fracture avec exposition de la pulpe 
4- Fracture corono-radiculaire simple: fracture de l’émail, dentine et cément sans exposition
pulpaire 
5- Fracture corono-radiculaire compliquée avec expositions pulpaires 
6- Fracture radiculaire: fracture de la dentine, cément et pulpe. 
 
IV.B. Lésions des tissus parodontaux 
 
- Ebranlement: lésions des tissus de soutien sans mobilité anormale, mais avec une douleur à
la percussion. 
- Subluxation: mobilité normale sans déplacement. 
- Luxation avec intrusion: c’est le déplacement de la dent dans l’os alvéolaire, s’associant ou
non de la fracture de l’alvéole. 
- Luxation avec extrusion: Déplacement partiel de la dent hors de son alvéole 
- Luxation latérale: associée le plus souvent à une fracture de l’alvéole – Avulsion 
 
IV.C. Lésion de l’os de soutien 
 
- Communication de l’alvéole 
- Fracture d’une paroi de l’alvéole 
- Fracture des procès alvéolaires 
 
IV.D. Lésions de la gencive 
Déchirure de la muqueuse buccale Contusion de la muqueuse buccale 
 
V Première consultation du patient traumatisé 
 
On procède avec attention – ﮦ l’anamnèse, – ﮦ l’examen clinique, – aux tests de vitalité – ﮦ
l’examen radiographiques 
 
V.A. Anamnèse 
- Nom prénom du patient – Age (dent mature ou immature) – Le temps écouté entre l’heure de
l’accident et la consultation (très important pour la réimplantation des dents avulsées ou
luxées, de même pour fractures avec ou sans exposition pulpaire) – Endroit de l’accident
(sérum anti-tétanique) – Comment s’est produit l’accident (pour détecter les lésions associées)
- Des épisodes de pertes de connaissances, de céphalées, de vomissement (peu être
traumatisme crânien donc prendre des dispositions) – ةtat de santé du malade (maladies
d’ordres générales) – Douleurs spontanés (lésions pulpaires) – Prendre des photographies
(jointes au certificat médico-légal) 
 
V.B. Examen clinique 
Extra-oral, intra-oral, examen des dents, examen radiographique. – Palpation des téguments
faciaux – Recherche des lésions de la muqueuse buccale, et gingivales et la nature de ces
lésions (sutures) – Contrôle des déplacements dentaires – Contrôle de l’occlusion – Contrôle de
la mobilité – Palpation des procès alvéolaires – Réactions de la dent à la percussion – Lèvres
tuméfiées (peuvent contenir un corps étranger ex: fragment de couronne) 
 
V.C. Test de vitalité 
Fondamentale, se fait au chlorure d’éthyle, l’interprétation des testes de vitalité pratiqués juste
après le traumatisme est compliqué car souvent le test de vitalité est négatif en raison de la
sidération pulpaire qui accompagne toujours un traumatisme. Il faut donc répéter les tests de
vitalité après un certain délai, car ils sont souvent positifs après une quinzaine de jours. 
 
V.D. Examen radiographique 
Toutes les dents ayant subi un traumatisme doivent être radiographiés, pour déterminer le
stade d’évolution de la dent et mettre en évidence d’éventuel lésions radiculaires ou
parodontales – Radio rétro-alvéolaires: indiquées dans le cas de traumatisme dento-alvéolaire
(plusieurs incidences) – Radio extra-orale (panoramique): elle donne: – L’état général de la
denture – L’état de l’os basal et alvéolaire – L’état, la présence de corps étranger – L’état des
expulsions dentaires.
 
VI Traumatismes des dents permanentes 
 
VI.A. Traumatismes coronaires 
 
VI.A.a. Fractures coronaires non pénétrantes 
 
1 Fêlures 
Elles sont fréquentes ce sont des solutions de continuité des tissus de la dent. Elles sont plus
ou moins profondes, pouvant intéresser l’émail seul ou émail et dentine 
 
1 Le diagnostic 
Mise en évidence par transillumination, ces fêlures sont souvent associées à d’autres
traumatismes, qu’il est nécessaire de rechercher. 
 
2 Signes cliniques 
Ils peuvent être inexistant parfois le patient se plaint d’une légère05/12/2006 sensibilité au
froid 
 
3 Traitement 
On préconise le scellement des fêlures à l’aide d’une résine composite photo-polymérisable.
Ces fêlures peuvent également être traités par application fluorée 

4 Pronostic 
Il est excellent, ce traumatisme n’entraînant pas de conséquences pulpaires graves 
 
2 Fractures de l’émail 
Bien que la perte de substance soit peu étendue, ces traumatismes ne doivent pas être
minimisées, car ils peuvent être associées à un traumatisme des tissus de soutien 
 
1 Signes cliniques 
Test au froid positif Test à la percussion légèrement douloureux 
 
2 Traitement 
Lorsque la perte d’émail est minime, la thérapeutique consiste en une coronoplasie des bords
de l’émail avec une fraise ogivo-tronconique diamantée montée sur turbine et sous irrigation
afin d’éviter tout réchauffement du tissu pulpaire, cet acte peut être suivi d’une séance de
fluoration, de l’application d’un vernis fluoré, ou d’un scellant Dans d’autres cas, il est
nécessaire d’effectuer la reconstitution de la dent à l’aide d’un composite photo-polymérisable
micro-hybride à densité ordinaire (de 4ème ou 5ème génération) La surveillance de la vitalité
pulpaire sera nécessaire. Elle se fera 1 mois plus tard, puis à 3 mois, puis tous les 6 mois 
 
3 Pronostic 
Excellent, les risques de nécrose pulpaire se limitent à 0.2 à 1% des cas 
 
3 Fractures coronaires amélo-dentinaires 
Ce sont des traumatismes très fréquents des incisives permanentes (ils concernent l’angle) 
 
1 Diagnostic 
Perte de substance plus ou moins étendue, elles peuvent être associés à une atteinte du
ligament parodontal (subluxaxtion ou extension) 
 
2 Signes cliniques 
Hyperesthésie dentaire Douleur à la mastication 
 
3 Radiographie rétro-alvélolaire 
Permet d’objectiver les rapports entre la pulpe et la fracture 
 
4 Traitement 
- Anesthésie locale: la décision revient au praticien en fonction de l’étendue de la lésion par
rapport à la pulpe, de la sensibilité du patient – Isolation de la dent (digue+ pompe à salive) –
Lavage de la plaie au sérum physiologique – Au niveau des bords de l’émail, on réalise un
biseau court, à l’aide d’une fraise diamantée ogivo-tronconique et montée sur contre-angle
rouge. – Choix de la teinte grâce à la multiplication des teintes disponibles – Mordensage
acide: à l’aide de l’acide phosphorique (H3PO4) à 37%, appliqué pendant 45 secondes sur la
dentine et 15 secondes sur l’émail biseauté L’attaque acide permet une déminéralisation sur
une profondeur de quelques microns en moyenne. Cela va permettre la pénétration d’une
résine adhésive dans les canalicules et à l’intérieur du réseau de fibrilles collagéniques, c’est le
principe de la couche hybride Au niveau de l’émail, … de micro-pertuis classiques servant à
l’adhésion de la résine adhésive – Rinçage: pendant 30 secondes – Séchage: modéré, sans
assèchement dentinaire, conserver un degré d’humidité suffisant au réseau de collagène sous
peine d’induire son collapsus – L’apprêtage des surfaces (exemple des systèmes bi-composant
dit de 4ème génération ﮦ l’aide d’un pinceau, le primer est brossé sur la dentine en 5 couches
successives, afin d’améliorer sa pénétration et à l’évaporation du solvant certains auteurs
préconisent de photopolymériser le Primer dans le but de stabiliser cette couche. – La résine
adhésive est appliquée en couche assez épaisse sur le primer et l’émail biseauté, puis
photopolymériser. REMARQUE: dans le cas de systèmes mono-composant dits de 5ème
génération, les système adhésif est conditionné en un seul flacon (one bottle systems) dans un
seul flacon, nous avons le promoteur d’adhésion et la résine adhésive mélangés dans un
solvant organique (éthanol ou acétone) – Mise en place du composite microhybride à densité
ordinaire, par couches successivement photo-polymérisées pendant 20 secondes (stratification
anatomique) REMARQUE: on peut utiliser un moule "odus" une perforation sera faite dans
l’angle incisive de cette matrice pour permettre l’échappement du surplus du composite, pour
éviter la création de bulles d’air et des imperfections morphologiques. – Dégrossissage: Avec
une fraise ogivo-tronconique diamantée, bague rouge (granulométrie de 25µm) montée sur
contre angle rouge Au niveau inter-proximal des strips abrasifs ordinaires ou métalliques de
granulométrie décroissante peuvent être utilisés Finition: fraise ogivo-tronconique bague
jaune, de faible granulométrie (15µm) au niveau proximal: strip de faible granulométrie. –
Polissage: Il restitue le Poli, le brillantage final, de la restauration, il s’effectue à l’aide de
cupules. Leur manche en plastique présente l’avantage de ne léser ni les restaurations ni la
gencive. Ces cupules, seront utilisés avec des pâtes à base d’oxyde d’alumine. – Glaçage de la
surface: on utilise une résine de liaison (Fortify) peu chargée de basse viscosité, avec un
pinceau sur toute la restauration, puis photopolymériser Cette résine obture les imperfections
et donne un glaçage de la surface. – Contrôle de la vitalité pulpaire et contrôle radiographique
6 à 8 semaines après le traitement. Remarque: Dans le cas où le trait de fracture est prêt de la
pulpe, on peut faire une protection pulpo-dentinaire à Ca(OH)2 
 
VI.A.b. Fractures coronaires pénétrantes 
 
1 Dents matures 
 
- Si l’expression est minime et récente (moins de 3h) on peut envisager de réaliser un coiffage
pulpaire direct. – Si l’exposition pulpaire est plus étendue et plus ancienne, le traitement
endodontique conventionnel à la gutta percha est la technique de choix. Un ennage canalaire
(screw-post) est nécessaire à la reconstitution au composite photo-polymérisable (micro-
hybride) – Dans le cas de fracture coronaire pénétrante, très importante (1/3 cervical
seulement reste) on réalise une reconstitution corono-radiculaire (méthode directe) – On utilise
des tenons fibrés: Composition: 64% de fibres de Carbonne ou de quartz 36% de matière
organique de type époxy ou vinyl Tenon conique (en fibre de verre) il est conducteur. 1ère
séance: pulpectomie sous anesthésie 2ème séance: obturation canalaire à la gutta percha
(eugénate-> eugénol-> perturbe la polymérisation du composite) 3ème séance: désobturation
des 2/3 canalaires à l’aide de forts calibres Irrigation pour éliminer tous les débris canalaires
Essayer le tenon-> il doit flotter dans le canal, pour laisser la place au composite –
Mordensage, rinçage, séchage modéré du canal. – Dégrossissage du tenon à l’alcool puis
séchage. – Appliquer 5 couches de "One bottle system" (adhésif de 5ème génération) sur les
parois canalaires + photo polymérisation avec une lampe à haute énergie (>800 mw)
Appliquer le "One Bottle system" sur le tenon + photopolymérisation – On remplis le canal
d’un composite fluide (Flow) plus obturation avec un composite mono-hybride de la partie
coronaire à l’aide d’un moule en celluloïd en forme de cylindre + photopolymérisation. –
Enlever le moule – Dégrossissage et taille du faut moignon – Empreinte haut et bas à adresser
au labo pour la confection d’une CIV – Vaseliner le faux moignon avant de placer une
couronne provisoire (pour ne pas fracturer le composite lors des scellements) La séance
suivante: scellement de la CIV 
 
2 Dents immatures 
 
• Technique d’apexo-génèse 
Une dent permanente est dite immature tant qu’elle n’a pas atteint le stade 10 de Nolla. C’est à
dire aussi longtemps que la jonction cémento-dentinaire apicale n’est pas en place. Lorsque la
pulpe d’une telle dent est lésée, il n’est pas possible de réaliser immédiatement un traitement
endodontique conventionnel, la béance apicale de la racine en empêche l’obturation correcte
Sous le nom d’apexogénèse sont groupés 3 types d’interventions. – Le coiffage pulpaire direct
- La pulpectomie partielle – La pulpectomie cervicale Chacun de ces traitements vise les
mêmes buts: – Inciter la pulpe à édifier un pont calcifié qui l’isolera à nouveaux, naturellement
du milieu extérieur. – Permettre à la pulpe, ni infectée ni enflammé, de poursuivre
l’élaboration de la racine jusqu’à la mise ne place de la jonction cémento-dentaire. 
 
1 Coiffage pulpaire direct 
 
1 Indications 
- Petite exposition ( < à 1mm) – Laps de temps ( < à 22h) – La pulpe ne présente pas
d’inflammation et des dommages 
 
2 Techniques opératoires 
- Anesthésie – Champs opératoire – Nettoyage de la dent avec du mercryl laurylé – Nettoyage
de la plaie (sérum physiologique) (on recommande de préparer au niveau de l’exposition
pulpaire une petite cavité) – Pose de Ca(OH)2 (dycal) sans exercer de pression (afin de ne pas
provoquer d’inflammation pulpaire) – Reconstituer la dent à l’aide d’un moule "Odus" rempli
d’IRM de Caulk. 
 
3 Contrôle radiologique et chimique 
ﮦ une semaine, la dent doit être asymptomatique et les testes de vitalité pulpaire sont positifs, à
4 semaines l’examen radiographique montre la présence d’un pont dentinaire   ﮦ6  moi,
normalement, il y a fermeture de la lésion et apparition de dentine tertiaire réparatrice, donc
on peut faire la reconstitution coronaire au composite micro-hybride photo-polymérisable. Le
contrôle radiographique et clinique est effectué tous les 6 mois, et jusqu’à la mise en place de
la fonction cémento-dentinaire, pendant 3ans. 
 
4 Pronostic 
Excellent, varie de 70 à 88%, l’examen radiographique régulier permet de vérifier l’éventuelle
apparition de résorption interne et/ou d’une oblitération canalaire qui impose le traitement
endodontique
 
2 Pulpotomie partielle 
Elle consiste à agrandir la brèche dentinaire et à enlever une partie minime de la pulpe
camérale sur une profondeur de 2mm. 
 
1 Indications 
Lorsque la taille de l’exposition pulpaire est plus importante et/ou lorsque le patient est vu
plus tardivement (laps de temps ne dépasser 48h) La pulpe exposée doit montrer l’évidence
d’une bonne vascularisation sans signes de nécrose superficielle (sinon, il faut envisager la
pulpotomie cervicale) 

2 Technique opératoire 
- Anesthésie avec vasoconstricteur – Champ opératoire + pompe à salive – lavage de la dent
avec un anti-septique doux (chlorhexidine) – Amputation de la pulpe sur une profondeur de
2mm environ au dessous de l’exposition pulpaire, avec une fraise boule diamantée stérile
montée sur turbine (sans Spray) Mais refroidie en permanence à l’aide d’une irrigation de
sérum physiologique stérile On opère de façon intermittente et par touches brèves et sans
pression. – Attendre que l’hémostase se produise (5 minutes environ) On peut contrôler
l’hémorragie en utilisant des ions de papier de gros calibres stériles et utilisés à l’envers – Le
lavage de la plaie avec du sérum physiologique stérile (permet d’évacuer le caillot) – Le
coiffage du tissu pulpaire par Ca(OH)2 sans effectuer de pression (2 à 3mm d’épaisseur) On
réalise une obturation à 2 étages avec un ciment type IRM qui servira de base à la
reconstitution avec un composite 
 
3 Pronostic 
Le pont dentinaire isolant à nouveau la pulpe doit être visible radiographiquement en 4
semaines Des contrôles réguliers sont importants lorsque la jonction cémento-dentinaire est
mise ne place, on peut pratiquer une pulpectomie s’il y a complication.
 
3 Pulpectomie cervicale 
C’est la technique d’apexogénèse la plus fréquemment utilisée Indiquée quand l’exposition
pulpaire est importante et le laps de temps est supérieur à 3 jours 
 
1 Technique opératoire 
- Anesthésie locale avec vasoconstricteur – Pose de la digue + pompe à salive – Lavage de la
dent et de la plaie pulpaire à l’aide d’un antiseptique doux (chlorhexidine) – La pulpe camérale
est amputée à l’aide d’une grosse fraise boule stérile N°6 ou 7 à long col, montée sur contre-
angle tournant à environ 6000 t/mn sous irrigation de sérum physiologique. La pulpe doit
saigner normalement (sang rouge clair) si elle ne saigne pas, ou très peu (zone de pulpe en
vois de nécrose) Si elle saigne trop (tissu en état inflammatoire) Dans les deux cas, c’est une
contre indication de la pulpectomie cervicale (donc extirpation totale) Afin de contrôler
l’hémorragie, utiliser des cons de papier de gros calibres stériles et utilisés à l’envers. –
Réouvrir le moignon pulpaire de Ca(OH)2 (mis en place à l’aide d’un porte-amalgame stérile)
Faire plusieurs apports, tasses à l’aide de gros fouloir de Schilder. La couche de Ca(OH)2 doit
avoir 2 à 3mm; il est préférable de réaliser une obturation à 2 étages avec un ciment type IRM
de Caulk (eugénol modifié à prise rapide) ou CIV, qui servira de base à la reconstitution au
composite. 
 
2 Suivi post-opératoire 
Le patient est revu une semaine après en général aucun symptôme n’apparaît au bout de 3 à 4
semaines, on peut apprécier la réparation sur radio= un pont de dentine apparaît généralement
séparé du produit de coiffage par une zone radio-claire. Le praticien doit se fier à l’examen
radiographique, car aucun teste de vitalité ne peut être pratiqué. ﮦ l’heure actuelle, quand la
jonction cémento-dentaire est mise en place, on recommande généralement de pratiquer une
pelpectomie. 
 
3 Technique d’apexification 
Les traitements d’apexification concernent les dents permanentes immatures dont la pulpe
nécrosée les laisse figées en stade d’évolution où elles étaient lorsque la cause nécrosante s’est
manifestée (traumatisme) La technique d’apexification à pour but de provoquer la fermeture
de l’apex sans allongement radiculaire Et ce par la formation d’une barrière calcifiée 
 
1 Examen clinique : La dent ne répond pas au test de vitalité pulpaire 
 
2 Examen radiographique: Permet d’établir le stade d’évolution de la racine 
 
3 Technique opératoire 
- Champ opératoire + pompe à salive – Préparation de la cavité d’accès – Détermination de la
longueur de travail, selon la technique habituelle (grosse lime H n° 110) Mais avant, la
chambre pulpaire est lavée (ClONa) à 2.5% On retire du canal à l’aide de gros tire-nerfs les
débris pulpaires décomposés. Le nettoyage des parois est réalisée sous irrigation continue de
(ClONa) à l’aide de limes H. Le séchage du canal est fait, à l’aide de grosses pointes de papier
stériles dont la longueur sera préétablie à la longueur de travail. Remplissage du canal avec
Ca(OH)2 à l’aide du fouloir de Shilder. L’hydroxyde de calcium poudre blanche très fine
mélangée à du sérum physiologique On a des préparations prêtes à l’emploi, ne contenant pas
d’adhésif de prise ou durcisseur pour les obturations canalaires. Elles se présentent en
seringues ou en cartouches. – Les excès de Ca(OH)2 sont éliminés sur une hauteur de 4mm
pour permettre une obturation à 2 étages. – La surveillance radiographique sera mensuelle.
Des séances de rappel se feront au bout de 6 semaines, puis tous les 2 ou 3 mois. La
préparation Ca(OH)2 est changée quand elle n’est plus visible radiologiquement, le praticien
restera toujours à 1mm en deçà de la longueur de travail établie. – Au bout de 6 mois ou
apparition d’une barrière calcifiée dans la région apicale le moment est venu de terminer le
traitement. Procéder à l’obturation définitive à la gutta percha. Après désobturation de
Ca(OH)2 et reconstitution de la couronne au composite. 
 
VI.B. Les fractures corono-radiculaires 
 
VI.B.a. Fractures corono-radiculaires non pénétrantes 
Ces fractures intéressent l’émail, la dentine et le cément, sans atteinte du tissu pulpaire. Le
trait de fracture oblique passe sous l’attache épithéliale. La douleur n’est pas spontanée mais
fonctionnelle. L’examen clinique montre la grande mobilité du fragment fracturé qui n’est
maintenu que par l’attache épithéliale et quelques fibres desmodontales. La radiographie n’est
que de peu de secours pour visualiser le trait de fracture Il faudra procéder à l’extraction de ce
fragment par dissection à l’aide d’une lame tranchante Le but du traitement est de conserver la
vitalité pulpaire de la dent. 
 
• Traitement 
Sans anesthésie, élimination du fragment, gingivo-plasie associée à un traitement
orthodontique sur le moignon radiculaire en vue d’une reconstitution prothétique correcte. 
 
VI.B.b. Fracture corono-radiculaire compliquée 
Dans de tels cas, il faut traiter individuellement le problème pulpaire et le problème
parodontal. Anesthésie locale, élimination du fragment. Si la fracture descend à plus de 3 à
4mm sous le bord gingival, faire une gingivoplastie, pulpectomie (dent mature), égression
orthodontique du moignon radiculaire pour une restauration prothétique. 
 
VI.B.c. Fractures radiculaires 
L’attitude thérapeutique devant une fracture radiculaire peut se diviser en 3 phases –
Traitement d’urgence – La surveillance clinique et radiographique – Traitements des
éventuelles complications 

1 Diagnostic 
L’examen radiographique rend aisé le diagnostic Il faut faire un examen clinique attentif, des
testes de vitalité pulpaire Ces fractures se divisent en 3 catégories: – Fractures du 1/3 cervical
- Fractures du 1/3 moyen – Fractures du 1/3 apical. 
 
a-Fracture du 1/3 cervical 
 
Le fragment coronaire peut rester attaché par ses attaches alvéolaires, hémorragie de la pulpe
et gencive grande mobilité du fragment coronaire La radio rétro-alvéolaire montre le trait de
fracture. La pulpe s’infecte rapidement par le ligament gingivo-cervical (car c’est une fracture
ouverte) 
 
b-Fracture du 1/3 moyen 
Fracture de type fermée, quand le fragment coronaire n’est pas mobile, garder la dent sous
contrôle 
 
c-Fracture du 1/3 cervical 
C’est des fractures de types fermées, la dent est très peu douloureuses, pas d’hémorragie.
Faible mobilité du fragment corono-radiculaire. On observe parfois une consolidation de la
fracture La nécrose pulpaire est rare. 
 
 
2 Traitements 
Il faut toujours recourir à des traitements conservateurs en particulier: – Réduction de la
fracture – Immobilisation parfaite (2 mois de contention) – Radio de contrôle et testes de
vitalité pulpaire (pendant plus d’un an) Technique de contention basée sur l’utilisation
d’appareils orthodontiques fixes (Bracket + arc), ou bien simplement un arc collé avec
composites photopolymérisable. L’oedème maintient les 2 fragments de racine éloignés l’un
de l’autre au début et ceci empêche l’écrasement de petits vaisseaux qui se forment petit à petit
dans la fente de la fracture. La contention est prolongée pendant 6 mois et on fait des radios
plus contrôles de vitalité pendant cette période Après 6 mois, on enlève la contention, absence
de mobilité, reprise de la formation, testes de vitalités positives 
 
3 Pronostic à long terme des fractures radiculaires 
Parfois nécrose pulpaire, en général 2 mois qui suivent le traumatisme. Donc désinfection à
ClONa puis obturation canalaire à Ca(OH)2, puis contrôle radiographique. Quand tout entre
dans l’ordre, obturation canalaire normale et reconstitution coronaire au composite. (Si
fracture coronaire en plus) Les fractures radiculaires peuvent guérir de 4 façons: – Avec
formation de tissus calcifié – Avec interposition de tissu conjonctif – Avec interposition d’os et
de tissu conjonctif – Avec interposition du tissu de granulomateux. 
 
a) Guérison avec formation de tissu calcifié 
Nature du tissu dur qui unit les 2 fragments= dentine (réactionnelle) cément. Le trait de
fracture est visible à la radio Les testes de vitalité sont positifs 
 
b) Guérison avec interposition de tissu conjonctif 
Les deux surfaces de fractures se recouvrent de cément, de fibres collagènes, peuvent aller
soit d’un fragment à l’autre, soit être disposés parallèlement au trait de fracture. La radio
montre un élargissement périphérique au niveau du trait de fracture ou un trait
radiotransparent qui sépare les 2 fragments. Cliniquement, la dent ne présente pas de mobilité
anormale et les testes de vitalité sont positifs. Parmi les causes d’un tel résultat= une réduction
inadaptée Une contention insuffisante. 
 
c)Guérison avec interposition d’os et de tissu conjonctif 
Les deux fragments sont isolés par un pont osseux visible à la radio, mais aussi par le
ligament périodontal qui entoure les extrémités fracturées. La dent est stable cliniquement et
le test de vitalité est positif. Ce type de guérison s’observe quand le traumatisme survient alors
que la croissance du procès alvéolaire n’est pas terminée. Le fragment coronaire continue son
éruption alors que la partie apicale reste dans le maxillaire. 
 
d)Guérison avec interposition de tissu granulomateux 
La nécrose de la partie coronaire de la pulpe est responsable des phénomènes inflammatoires
au niveau du trait de fracture, la dent est mobile, douloureuse à la percussion et peut avoir
subi une égression. Plus la gencive marginale est près du trait de fracture, plus la guérison est
difficile Il est maintenant possible, grâce à l’ODF, de provoquer une égression de la racine
qu’on utilise après traitement radiculaire pour un faut moignon.
 
 
VI.C. Concussion et subluxation 
 
VI.C.a. Concussion 
C’est l’ébranlement de l’organe dentaire consécutif à un choc Les dommages créés au ligament
parodontal et au tissu pulpaire sont bénins 
 
1 Diagnostic 
La dent ne présente aucune mobilité et aucun déplacement anormal par rapport aux dents
controlatérales Une petite hémorragie et un léger oedème pouvant exister dans le parodonte.
Le test à la percussion peut provoquer une légère sensibilité et la mastication légèrement
douloureuse. – Les testes pulpaires sont positifs – La radiographie ne montre aucune anomalie 
 
2 Traitement 
Abstention ou ajustage de l’occlusion si nécessaire Alimentation molle pendant 1 à 2 semaines
La vitalité est contrôlée pendant une à deux mois 
 
3 Pronostic : Excellent 
 
VI.C.b. Subluxation 
Le choc est plus fort que dans la concussion Certaines fibres desmodontales peuvent alors être
rompues. Il existe un oedème et une hémorragie dans le ligament parodontal. 
 
1 Diagnostic 
Cliniquement: – Mobilité dentaire dans le sens vestibulo-lingual – Petit saignement au niveau
du sulcus gingival – Le test à la percussion émet un son plutôt sourd, et peut être douloureux,
le patient se plaint d’avoir "une dent plus longue" et une gène à la mastication – Testes de
vitalité pulpaire positifs 
 
2 La radiographie 
Ne montre pas de déplacement de la dent dans son alvéole 
 
3 Traitement 
Ajuster l’occlusion si celle-ci est traumatisante Prescription d’une alimentation molle La
contention n’est pas toujours nécessaire (1 à 2 semaines) Surveillance de la vitalité pulpaire 
 
4 Pronostic : Bon 
 
VI.C.c. Extrusion 
 
1 Diagnostic 
La couronne de la dent est généralement intacte, mais déplacée hors de son alvéole. Le plus
souvent en position linguale L’apex est forcé vers la paroi alvéolaire vestibulaire Elle n’est
retenue que par les fibres desmodontales palatines La dent parait plus longue que les
controlatérales Grande mobilité La racine est intacte, mais peut être plus ou moins exposée Le
test à la percussion donne une légère douleur et un son sourd – Les testes pulpaires immédiats
sont le plus souvent négatifs – Il existe toujours un saignement au niveau du ligament
parodontal 
 
2 Radiographie 
Montre un épaississement plus ou moins important de l’espace desmodontal dans la région
apicale prouvant le déplacement de la dent. 
 
3 Le traitement 
Repositionnement atraumatique de la dent, ainsi le callot qui s’est formé à l’apex peut
s’évacuer en glissant le long de la racine Contention pendant 1 à 3 semaines Antibiothérapie et
anti-inflammatoire pendant 8jours La surveillance de la vitalité pulpaire est obligatoire, ainsi
que la prise de radiographie (pour voir l’apparition ou non de résorptions radiculaires) Cette
surveillance se fait à 2 semaines, 6 semaines, 6 mois puis tous les 6 mois, pendant 4 ans. En
cas d’apparition de résorptions inflammatoires radiculaires, il faut envisager un traitement
endodontique précédé par la mise en place dans le canal de CaOH2 pendant une année
environ 
 
4 Pronostic 
Dépend du repositionnement et du stade d’évolution radiculaire. – Le repositionnement doit
être atraumatique, dans le cas contraire, on aura des dégâts sévères, au niveau du desmodonte
et du tissu pulpaire. Et la revascularisation de ces deux éléments ne se fait pas Dans le cas de
dents immatures, il peut y avoir arrêt de l’édification radiculaire (conséquence de la nécrose
pulpaire) _ Stade d’évolution radiculaire: après un an 90% des dents à apex ouvert présentent
des testes de vitalités pulpaires positifs contre seulement 40% des dents à apex fermé Les
résorptions de surface sont plus nombreuses pour les dents à apex fermé. 
 
VI.C.d. Luxation latérale 
 
1 Diagnostic 
La dent apparaît déplacée latéralement et fermement bloquée, dans sa nouvelle position La
couronne dentaire est forcée en position linguale ou palatine et l’occlusion peut être perturbée.
Il existe très souvent, une fracture alvéolaire. Le test à la percussion donne un son métallique
et est douloureux Les testes de vitalité pulpaire sont le plus souvent négatifs La mobilité peut
être normale ou accentuée 
 
2 La radiographie 
Montre un épaississement du ligament parodontal dans la région de l’apex lorsque ce dernier
est déplacé vestibulairement. Il montre aussi l’éventuelle fracture de la lame osseuse
vestibulaire 
 
3 Le traitement 
Anesthésie, puis repositionnement de la dent dans l’alvéole. Compression manuelle des lames
osseuses alvéolaires vestibulaires et palatine pour avoir un repositionnement correct et une
guérison du ligament parodontal. Suture de la muqueuse gingivale si nécessaire Radiographie
pour contrôler la position de la dent dans son alvéole Contention semi-rigide pendant 3
semaines (par Fil d’orthodontie) La prise d’une radiographie est nécessaire avant son retrait. 
 
4 Contrôle : Une semaine, un mois, tous les 3 mois pendant une année Le patient est suivi sur
une période de 5ans. 
 
5 Pronostic 
Ce traumatisme entraîne un grand nombre de nécroses pulpaires, et plus spécialement pour les
dents à apex fermé, et dans le cas de déplacement supérieur à 2mm. (Traitement avec
CaOH2= apexification) On peut avoir comme complication l’oblitération canalaire On peut
avoir une perte osseuse alvéolaire On peut avoir des résorptions radiculaires externes et
internes 
 
VI.C.e. Intrusion 
 
1 Diagnostic 
Il existe une différence de hauteur entre le bord libre de la dent traumatisé et la controlatérale
Dans le cas de dents permanentes immatures, la couronne peut totalement disparaître Parfois,
la dent semble bloquée dans son alvéole Test à la percussion douloureux (son métallique dû à
la dent bloquée dans son alvéole) 
 
2 Diagnostic 
Montre une diminution de l’épaisseur du ligament parodontal et une disparition totale au
niveau de la région apicale. La racine est généralement intacte 
 
3 Traitement : Antibiotique et anti-inflammatoire pendant 8 jours 
 
1 Dents immatures 
On observe souvent une rééruption spontané (plusieurs semaines après) Test de vitalité
pulpaire à 3 semaines, 6 semaines, 2 mois, 6 mois puis tous les 6 mois pendant au moins 5ans
Radiographie, lors des contrôles s’il y a apparition d’une image radio-claire apicale ou une
résorption inflammatoire, faire l’extirpation du tissu nécrosé et traitement à CaOH2 pendant
une année. Si, pendant 4 semaines la dentine fait pas son rééruption, l’extrusion doit se faire
par des forces orthodontiques. 
 
2 Dents matures 
Si le déplacement est inférieur au 1/3 de la couronne dentaire, la rééruption naturelle peut se
faire: – La vitalité pulpaire est surveillée, en cas de mortification, le traitement endodontique
est effectué – Si le déplacement est important, le repositionnement se fait par moyens
orthodontiques Contrôles   ﮦ3  semaines, 6 semaines, 2 mois, 6 mois puis tous les 6 mois
pendant 5ans 
 
VI.C.f. Expulsion 
 
1 Diagnostic 
C’est le déplacement complet de la dent hors de l’alvéole Si la dent est retrouvée, il faut
vérifier l’intégralité de la racine. Si la dent n’est pas retrouvée, faire une radiographie pour voir
s’il n’y a pas eu une intrusion totale. 
 
2 Traitement 
 
A) Dent mature 
 
1 La première phase 
C’est le traitement d’urgence Rincer la dent avec du sérum physiologique. La tenir par la
couronne afin de ne pas endommager le parodonte (Ne pas gratter les cellules du ligament
parodontal, ne pas dessécher la racine avec l’air) Rincer l’alvéole avec du sérum physiologique
(ne pas cureter) Replacer doucement la dent dans l’alvéole (contrôle radiographique)
Contention souple pendant une à deux semaines (4 à 6 semaines s’il y a fracture du rebord
alvéolaire) Prescrire une bonne hygiène bucco-dentaire plus bains de bouche à la
chlorhexidine. Antibiotiques (adulte: 1 MUI immédiatement puis 2 à 4 MUI pendant 4 jours)
Faire un sérum anti-tétanique Alimentation ferme pour stimuler la fonction du ligament
parodontal 
 
2 La deuxième phase 
Traitement endodontique une semaine plus tard Extirpation du tissu pulpaire plus parage
canalaire au ClONa à 2.5% plus obturation canalaire intermédiaire à Ca(OH)2 Le traitement
endodontique définitif à la gutta percha est réalisé 12 mois après, Ca(OH)2 étant renouvelé
tous les 3 à 6 mois
 
B) Dent immature 
 
1 Traitement 
 
1 La première phase 
Première phase du traitement d’urgence (même que la dent mature) 
 
2 La deuxième phase 
(Traitement endodontique) On peut espérer une revascularisation et une reinnervation du tissu
pulpaire. La vitalité pulpaire est testée tous les mois (2 mois après, elle peut réapparaître) Le
traitement endodontique au moyen de la CaOH2 n’est instauré qu’en cas d’apparition d’une
pathologie à la radiographie (résorption ou lésion apicale) 
 
2 Contrôle :ﮦ une semaine, 3 semaines et 6 semaines Test de vitalité Test à la percussion
Radiographie rétro-alvéolaire 
 
3 Pronostic : Dépend du temps extra-alvéolaire et du milieu de conservation (lait, sérum
physiologique, salive du patient) 
 
VII Traumatismes des dents temporaires 
Ils sont plus nombreux que les traumatismes en denture permanentes Du fait de la proximité
de la racine des dents temporaires avec le germe sous-jacent, les séquelles de ces
traumatismes sur les dents permanentes peuvent être importants Ces traumatismes surviennent 
la première année (apprentissage de la marche) entre 3 et 4ans (moment où l’enfant acquiert
une certaine indépendance de mouvement) Les déplacements dentaires (subluxation, luxation)
sont plus fréquents que les fractures coronaires, ceci est dû – ﮦ la plasticité de l’os alvéolaire et
la relative faiblesse du ligament parodontal – La structure radiculaire plus courte Les séquelles
avec le germe sous-jacent peuvent être – Directes: dues au traumatisme lui-même – Indirectes:
dues aux complications du traumatisme Le maintien de l’espace est primordial, la perte d’une
ou de plusieurs incisives avant l’éruption des canines temporaires entraîne un
raccourcissement du sagement antérieur Problème phonétique, esthétique (psychologique) Le
traitement doit tenir compte du stade d’évolution de la dent temporaire. On a 3 périodes dans
l’évolution des dents temporaires: – Stade I: ةdification – Stade II: Stabilité – Stade III:
Régression ou résorption Pour les incisives centrales: – Stade I: de 6 à 18 mois, – Stade II: de
18mois à 4 ans, – Stade III: de 4ans à 7ans. 
 
VII.A. Examen du jeune patient 
 
Le contact mère/enfant est essentiel et rassure le jeune patient (donc la présence d’une
personne accompagnée est souhaitable) 
 
a. Examen clinique : On fait l’examen exo-buccal et endo-buccal 
 
b. Examen radiographique 
Plusieurs incidences Cet examen nous permet d’objectiver l’espace desmodontal et l’amplitude
du déplacement (film occlusal + rétro-alvéolaire) Le maxillaire défilé (technique extra-orale
pour connaître et évacuer un déplacement. (Position de l’apex radiculaire, par rapport au
germe de la dent permanente, et la présence ou non de fracture de la lame osseuse
vestibulaire) ﮦ la radiographie, lorsque la dent parait plus courte, c’est le signe d’un
déplacement vestibulaire de l’apex Une élongation de la dent temporaire est le signe d’une
atteinte du follicule dentaire 
 
c. Traitements 
Le praticien doit poser de façon précise l’intérêt du maintien sur l’arcade de la ou des dents
traumatisés 
 
VII.B. Fractures 
 
a. Fractures coronaires 
Le traitement des dents temporaires présente un problème particulier du faite de la petite taille
de leurs couronnes clinique et de la pulpe proportionnellement plus large 
 
1 Fracture de l’émail 
- Meulage (fraise diamantée) et polissage sous irrigation constante – Suivi de l’application d’un
gel fluoré 
 
2 Fracture email, dentine 
En cas de petite perte de substance, un simple meulage est suffisant, suivi d’une application de
fluor. En cas d’une plus grande perte de substance, la reconstitution de la dent se fait au
composite photo-polymérisable. En cas de fractures coronaires importantes, on utilise des
moules transparents La surveillance de la vitalité pulpaire et de l’apparition d’éventuelles
colorations est effectuée à 15 jours, 1 mois, 3mois et tous les 6 mois. 

3 Fractures email, dentine et pulpe 
Dans le cas d’exposition pulpaire minime et récente (temps inférieur à 48h) Le traitement de
choix: Pour les dents immatures ou en cours de résorption (stade II et III): la pulpotomie de
fixation avec le formonésol ou la glutasaldéhyde 
 
4 Anesthésie 
Extirpation de la pulpe camérale Contrôle du saignement Pose d’une boulette de coton
imprégnée de formo-crésol ou de glutaraldéhyde à 2% et laissée pendant 5 minutes au contact
du tissu pulpaire Pose d’une pâte oxyde de zinc eugénol tassée doucement au contact de la
pulpe. Reconstitution avec un composite Dans le cas d’exposition pulpaire plus importante: et
dont le délai est supérieur à 48H C’est la pulpectomie, c’est le traitement de choix pour les
dents matures (stade II) – Anesthésie – Pose du champ opératoire – Ablation de la pulpe
camérale et radiculaire – Détermination de la longueur de travail qui doit être 2 mm inférieure
par rapport a l’apex radiologique. (Longer la paroi vestibulaire, car la résorption s’effectue en
biseau, aux dépens de la paroi palatine) – Le but n’est pas d’obtenir la conicité canalaire, mais
le retrait de tout le tissu organique. – La séquence instrumentale peut aller jusqu’à des
instruments N° 80 – Séchage du canal avec des pointes de papier stériles. – Obturation
canalaire avec une pâte oxyde de zinc eugénol semi-résorbable qui ainsi n’interfère pas avec la
résorption physiologique. (Introduire à l’aide d’un bourre pâte de lentulo à l’aide d’une
seringue endodontique) Le contrôle radiologique s’effectue tous les 6mois en comparant avec
la résorption de la dent controlatérale. (Si la résorption de la dent temporaire est retardée, et si
la controlatérale est proche de sa chute, il est nécessaire d’extraire la dent temporaire obturée. 
 
5 Pour les dents résorbés (stade III) 
L’extraction est recommandée. L’extraction est aussi recommandée dans tous les cas de
fractures coronaires intéressant la pulpe, si le patient n’est pas coopérant. 
 
VII.B.b. Fractures corono-radiculaires 
L’extraction s’impose 
 
VII.B.c. Fractures radiculaires 
Les dents présentant des fractures radiculaires sans déplacement peuvent être conservés, mais
il faut surveiller la résorption du fragment apical qui s’effectue le plus souvent de manière
accélérée Dans le cas de déplacement sévère du fragment coronaire, il est préférable de
l’extraire, car une nécrose pulpaire de ce fragment peut entraîner une infection. Il est
souhaitable de ne pas extraire le fragment apical, les manoeuvres d’extraction peuvent léser le
germe sous-jacent, la résorption physiologique doit être surveillée tous les 6 mois. 
 
VII.C. Concussion et subluxation 
 
Pas de traitement immédiat – Surveillance clinique (couleur, mobilité de la dent) –
Surveillance radiologique (apparition d’une zone radio-claire ou d’une résorption radiculaire
pathologique) Ces surveillances se font à 1 mois, 2 mois, puis tous les 6 mois, jusqu’à
l’éruption du germe successionnal 
 
VII.D. Extrusion 
 
 
Une dent extrusée peut être soit – Remplacée doucement dans son alvéole (plus contention)
Ne pas forcer pour ne pas léser le germe sous-jacent Prescrire des antibiotiques plus anti-
inflammatoires pendant 8 jours – Extraire: dans le cas où elle crée des interférences
occlusasles 
 
VII.E. Intrusion et luxation latérale 
Le traitement chirurgical: – du stade d’évolution radiculaire – du degré d’intrusion – des
rapports avec le germe de la dent permanente L’examen radiographique est important. 
 
• Traitement 
Si l’apex est forcé vers le germe successionel, l’extraction s’impose (Ne pas utiliser l’élévateur,
ne pas la luxer pour ne pas créer de dommage au germe de la dent permanente) Après
extraction, les lames osseuses palatines et vestibulaires sont replacés par pression digitale,
puis suturer. Si la dent est conservée, prescription d’antibiotique et anti-inflammatoire pendant
8 jours. Dans le cas où l’apex est déplacé eu position vestibulaire et surtout dans le cas de
dents immatures (stade I), où la rééruption naturelle se fait de 1 à 6mois La surveillance est
obligatoire. Toute inflammation ou infection péri-apicale pendant la rééruption nous oblige à
faire l’extraction 
 
VII.F. Expulsion 
 
La réimplantation est contre indiquée car risque pour le germe de la dent permanente. – Les
gestes thérapeutiques peuvent forcer la dent dans le follicule – Le caillot peut être forcé dans
l’alvéole, entraînant un phénomène infectieux. – Risque de nécrose pulpaire, résorption
inflammatoire ou ankylose peuvent créer plus de dommages au germe sous-jacent.

0 commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...
Twitter Delicious Facebook Digg Stumbleupon Favorites More

 
Powered by Blogger