Prévision de croissance

Prévision de croissance

Consiste en pratique à augmenter les lignes du tracé téléradiographique initial et à modifier leur orientation en final d’une part du taux de croissance moyen d’une telle ou telle structure et du mode d’activité thérapeutique.
II Définitions
II.A.La croissance
C’est le développement progressif d’un organe ou d’un organisme de la naissance jusqu’à l’âge adulte
II.B.Rythme de croissance
La croissance passe par des phases d’accélération et de décélération ce que montre la courbe de croissance
staturale visant l’augmentation de taille par unité de temps.
II.B.a.Phase 1
De 0 à 6 mois, taux de croissance très élevé.
II.B.b.Phase 2
Période infantile, de 6 mois à 2 ans, la croissance diminue de façon considérable.
II.B.c.Phase 3
Période juvénile, de 2 ans jusqu’à la période pré pubertaire entre 10 et 11ans pour les filles et 12~13
ans pour les garçons, la pente de la courbe est très faible.
II.B.d.Phase 4
Taux de croissance diminue progressivement jusqu’à s’annuler à 15~16 ans pour les filles et 18ans pour
les garçons.
III L’évaluation du stade de croissance
Il est évalué selon Byork d’après 3 critères :
III.A.Taux de croissance statural
Par défaut, c’est la quantité de croissance survenue dans un laps de temps donné.
Une augmentation de 5 à 6mm par ans corresponds au minimum pré-pubertaire.
Une augmentation de 8cm pour les filles et de 10cm pour les garçons correspond au pic pubertaire (pic de
croissance)
Son intérêt a été souligné d’après Byork par son étroite relation avec la croissance faciale.
En effet, les courbes de croissance staturale condylienne ou suturale (des sutures) de la face surviennent
simultanément, elles sont presque identiques chronologiquement.
III.B.Stade d’ossification
La lecture de l’âge osseux est fait classiquement à partir d’une radiographie du poigné. Les stades de maturation des édifices phalangiennes montre les très fortes corrélations de la croissance staturale et faciale.
L’apparition d’un petit os rond "le sésamoïde" situé sur la face interne de l’articulation mécarpophalangienne du pouce signe la grande poussée de croissance pubertaire.
Cet os est visible en moyenne un an avant le pic de croissance pubertaire, plus précisément 9 mois chez les femmes et 12 mois chez les hommes.
III.C.Maturation sexuelle
Chez les filles, les premières règles monstrueuses apparaissent toujours après le pic en général 17 mois après.
Chez les hommes, le développement musculaire, l’apparition de pilosités au niveau du visage et du tronc également, le changement du timbre de la voix, apparaissent juste après le pic.
IV Evaluation du type de croissance
(Pour la mandibule seulement)
Elle peut être une rotation antérieure ou postérieure.
Cette évaluation se fait à l’aide de la 1ère téléradiographie, début du traitement qui nous permet de prévoir quel sera le comportement mandibulaire, car le type de croissance entraîne des morphologie particulières et Byork en 1969 a recherché des critères morphologiques permettant de prévoir la rotation probable de la mandibule pour cela, il a déterminé 6 éléments :
alt
V Intérêt de l’évaluation du type de croissance mandibulaire
Son intérêt thérapeutique réside du fait que les types extrêmes de rotation sont difficile à traiter, et auront tendance à récidiver et la mandibule n’est pas déterminé.
Le traitement de la malocclusion dans ce cas devra être soit tardif au moment de la puberté soit on doit hyper-corriger avec une contention longue.
VI Prévision de la croissance à court et à long terme
Elles concernent en premier lieu :
VI.A.Hypothèses de base de la prévision
VI.A.a.Le squelette crânio-facial
1 Au niveau de la base du crâne
• La ligne selle turcique-Na s’allonge en moyenne de 0.9 à plus ou moins 3mm par an
• Le segment S-Basion s’allonge de 0.7mm par an
• Le segment Ba-Na s’allonge de 1mm par an.
2 Au niveau de la mandibule
Cavité glénoïde : ses rapports avec le bastion et le conduit auditif externe reste constant.
Le condyle : sa position dans la cavité glénoïde reste constante
La branche montante : le segment centre de condyle, XI (au niveau du centre de la branche montante) croit en longueur et en moyenne de 1.5mm par an, l’orientation de ce segment varie avec le type de rotation (antérieure ou postérieure, le comportement neuromusculaire (les muscles) et les incidences du traitement tel que :
• Les extractions entraînent une rotation postérieure.
• Les élastiques de classe II entraînent une rotation postérieure de 1 à 2mm par ans.
• La branche horizontale : du XI vers le pogonion, s’allonge de 2mm par ans.
3 Au niveau du maxillaire
• L’étage supérieur de la face : Na-ENA, croit d’environ 1/3 de l’augmentation totale de la face
• Le plan palatin, ENA-ENP, reste constant par rapport au S-Na sans traitement, mais il bascule en bas et un peu en avant sous l’effet des forces extra-orales à appui cervical.
• Le point A de Dawn, ne varie pas par rapport au Nasion dans le sens vertical mais dans le sens sagittal, on peut avoir un recul de ce point sous l’effet des forces extraorales qui peut être de 1 à 2mm par an.
VI.A.b.La denture
Les deux plans de références par la mise en place de la denture c’est le plan d’occlusion et le plan
A-Pog
• Le plan occlusal, son inclinaison ne varie pas naturellement, les élastiques de classe II entraînent un mouvement en bas et en arrière de 2° par an, les élastiques de classe III entraînent un mouvement vers le haut et vers l’avant.
• Le plan A-Pog : il est fonction des déplacement du point A et du point pog
L’incisive inférieure : la position optimale est fonction de la distance par rapport à A-Pog, Ricketts conseille de placer le bord libre de l’incisive inférieure entre -2 et 2mm par rapport au plan A-Pog, sa position est fonction des lèvres, lignes E et de l’équilibre musculaire labio-lingual.
L’incisive supérieure placée dans une position et orientation convenable par rapport à l’incisive inférieure (tenir compte de l’OJ et l’OB)
Les molaires supérieures doivent être en occlusion de classe I, mais on peut terminer notre
traitement par une classe II ou classe II thérapeutique.
VI.A.c.Les tissus mous de recouvrement
1 Le nez
Le nez s’accroît de 1mm par an en moyenne, 1.5 et même de 2mm au moment de la puberté, cet accroissement varie en fonction du sexe et de l’âge, surtout chez les garçons : il est plus important pendant la puberté et après, il ne change pas.
2 Lèvre supérieure
Son profil varie en fonction de certains éléments
Sa croissance propre qui la fait avancer de 1mm par an
Le déplacement de l’incisive supérieure sur laquelle elle repose, l’épaisseur de la lèvre supérieure et d’un tiers de ce que recule l’incisive inférieure
3 Lèvre inférieure
La partie du point B suit fidèlement les variation du bord antérieur de la mandibule, la lèvre inférieure ne s’épaissit pas en cas de recul de l’incisive inférieure.
4 Le menton
Ses tissus mous sont légèrement affectés par la croissance squelettique.
VI.B.Technique de prévision
Sa consiste à relever un calque du cliché de la TLR qui doit comporter:
• Le profil cutané
• La selle turcique
• Na
• Ba
• CAE
• Le bord inférieur de l’orbite
• Le contour de la mandibule
• XI
• Maxillaire supérieur et inférieur, centre du condyle
Avant de commencer le tracé de prévision, il faut fixer la période sur laquelle porte la prévision qui peut être a court terme (18 à 35mois) ou a long terme (6 à 10ans)
On doit également évaluer les types de croissance et le type de rotation mandibulaire.
Après, on va calquer sur le premier calque avec une couleur différente et on reconstitue le calque par zones ou structures
Consiste en pratique à augmenter les lignes du tracé téléradiographique initial et à modifier leur orientation en final d’une part du taux de croissance moyen d’une telle ou telle structure et du mode d’activité thérapeutique.
II Définitions
II.A.La croissance
C’est le développement progressif d’un organe ou d’un organisme de la naissance jusqu’à l’âge adulte
II.B.Rythme de croissance
La croissance passe par des phases d’accélération et de décélération ce que montre la courbe de croissance
staturale visant l’augmentation de taille par unité de temps.
II.B.a.Phase 1
De 0 à 6 mois, taux de croissance très élevé.
II.B.b.Phase 2
Période infantile, de 6 mois à 2 ans, la croissance diminue de façon considérable.
II.B.c.Phase 3
Période juvénile, de 2 ans jusqu’à la période pré pubertaire entre 10 et 11ans pour les filles et 12~13
ans pour les garçons, la pente de la courbe est très faible.
II.B.d.Phase 4
Taux de croissance diminue progressivement jusqu’à s’annuler à 15~16 ans pour les filles et 18ans pour
les garçons.
III L’évaluation du stade de croissance
Il est évalué selon Byork d’après 3 critères :
III.A.Taux de croissance statural
Par défaut, c’est la quantité de croissance survenue dans un laps de temps donné.
Une augmentation de 5 à 6mm par ans corresponds au minimum pré-pubertaire.
Une augmentation de 8cm pour les filles et de 10cm pour les garçons correspond au pic pubertaire (pic de
croissance)
Son intérêt a été souligné d’après Byork par son étroite relation avec la croissance faciale.
En effet, les courbes de croissance staturale condylienne ou suturale (des sutures) de la face surviennent
simultanément, elles sont presque identiques chronologiquement.
III.B.Stade d’ossification
La lecture de l’âge osseux est fait classiquement à partir d’une radiographie du poigné. Les stades de maturation des édifices phalangiennes montre les très fortes corrélations de la croissance staturale et faciale.
L’apparition d’un petit os rond "le sésamoïde" situé sur la face interne de l’articulation mécarpophalangienne du pouce signe la grande poussée de croissance pubertaire.
Cet os est visible en moyenne un an avant le pic de croissance pubertaire, plus précisément 9 mois chez les femmes et 12 mois chez les hommes.
III.C.Maturation sexuelle
Chez les filles, les premières règles monstrueuses apparaissent toujours après le pic en général 17 mois après.
Chez les hommes, le développement musculaire, l’apparition de pilosités au niveau du visage et du tronc également, le changement du timbre de la voix, apparaissent juste après le pic.
IV Evaluation du type de croissance
(Pour la mandibule seulement)
Elle peut être une rotation antérieure ou postérieure.
Cette évaluation se fait à l’aide de la 1ère téléradiographie, début du traitement qui nous permet de prévoir quel sera le comportement mandibulaire, car le type de croissance entraîne des morphologie particulières et Byork en 1969 a recherché des critères morphologiques permettant de prévoir la rotation probable de la mandibule pour cela, il a déterminé 6 éléments :
alt
V Intérêt de l’évaluation du type de croissance mandibulaire
Son intérêt thérapeutique réside du fait que les types extrêmes de rotation sont difficile à traiter, et auront tendance à récidiver et la mandibule n’est pas déterminé.
Le traitement de la malocclusion dans ce cas devra être soit tardif au moment de la puberté soit on doit hyper-corriger avec une contention longue.
VI Prévision de la croissance à court et à long terme
Elles concernent en premier lieu :
VI.A.Hypothèses de base de la prévision
VI.A.a.Le squelette crânio-facial
1 Au niveau de la base du crâne
• La ligne selle turcique-Na s’allonge en moyenne de 0.9 à plus ou moins 3mm par an
• Le segment S-Basion s’allonge de 0.7mm par an
• Le segment Ba-Na s’allonge de 1mm par an.
2 Au niveau de la mandibule
Cavité glénoïde : ses rapports avec le bastion et le conduit auditif externe reste constant.
Le condyle : sa position dans la cavité glénoïde reste constante
La branche montante : le segment centre de condyle, XI (au niveau du centre de la branche montante) croit en longueur et en moyenne de 1.5mm par an, l’orientation de ce segment varie avec le type de rotation (antérieure ou postérieure, le comportement neuromusculaire (les muscles) et les incidences du traitement tel que :
• Les extractions entraînent une rotation postérieure.
• Les élastiques de classe II entraînent une rotation postérieure de 1 à 2mm par ans.
• La branche horizontale : du XI vers le pogonion, s’allonge de 2mm par ans.
3 Au niveau du maxillaire
• L’étage supérieur de la face : Na-ENA, croit d’environ 1/3 de l’augmentation totale de la face
• Le plan palatin, ENA-ENP, reste constant par rapport au S-Na sans traitement, mais il bascule en bas et un peu en avant sous l’effet des forces extra-orales à appui cervical.
• Le point A de Dawn, ne varie pas par rapport au Nasion dans le sens vertical mais dans le sens sagittal, on peut avoir un recul de ce point sous l’effet des forces extraorales qui peut être de 1 à 2mm par an.
VI.A.b.La denture
Les deux plans de références par la mise en place de la denture c’est le plan d’occlusion et le plan
A-Pog
• Le plan occlusal, son inclinaison ne varie pas naturellement, les élastiques de classe II entraînent un mouvement en bas et en arrière de 2° par an, les élastiques de classe III entraînent un mouvement vers le haut et vers l’avant.
• Le plan A-Pog : il est fonction des déplacement du point A et du point pog
L’incisive inférieure : la position optimale est fonction de la distance par rapport à A-Pog, Ricketts conseille de placer le bord libre de l’incisive inférieure entre -2 et 2mm par rapport au plan A-Pog, sa position est fonction des lèvres, lignes E et de l’équilibre musculaire labio-lingual.
L’incisive supérieure placée dans une position et orientation convenable par rapport à l’incisive inférieure (tenir compte de l’OJ et l’OB)
Les molaires supérieures doivent être en occlusion de classe I, mais on peut terminer notre
traitement par une classe II ou classe II thérapeutique.
VI.A.c.Les tissus mous de recouvrement
1 Le nez
Le nez s’accroît de 1mm par an en moyenne, 1.5 et même de 2mm au moment de la puberté, cet accroissement varie en fonction du sexe et de l’âge, surtout chez les garçons : il est plus important pendant la puberté et après, il ne change pas.
2 Lèvre supérieure
Son profil varie en fonction de certains éléments
Sa croissance propre qui la fait avancer de 1mm par an
Le déplacement de l’incisive supérieure sur laquelle elle repose, l’épaisseur de la lèvre supérieure et d’un tiers de ce que recule l’incisive inférieure
3 Lèvre inférieure
La partie du point B suit fidèlement les variation du bord antérieur de la mandibule, la lèvre inférieure ne s’épaissit pas en cas de recul de l’incisive inférieure.
4 Le menton
Ses tissus mous sont légèrement affectés par la croissance squelettique.
VI.B.Technique de prévision
Sa consiste à relever un calque du cliché de la TLR qui doit comporter:
• Le profil cutané
• La selle turcique
• Na
• Ba
• CAE
• Le bord inférieur de l’orbite
• Le contour de la mandibule
• XI
• Maxillaire supérieur et inférieur, centre du condyle
Avant de commencer le tracé de prévision, il faut fixer la période sur laquelle porte la prévision qui peut être a court terme (18 à 35mois) ou a long terme (6 à 10ans)
On doit également évaluer les types de croissance et le type de rotation mandibulaire.
Après, on va calquer sur le premier calque avec une couleur différente et on reconstitue le calque par zones ou structures

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